Contribuer au Déploiement de la E-éducation

Bien que les inscriptions dans l’enseignement primaire dans les pays en développement aient atteint 91%, 57 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés. Plus de la moitié des enfants qui ne sont pas inscrits à l’école vivent en Afrique sub-saharienne.

La E-éducation (ou éducation à distance) fait référence au 4ème ODD de l’ONU, celui de l’Education, qui vise notamment :

  • A mettre en œuvre des solutions innovantes et adaptées au contexte pour dispenser l’enseignement à distance, en tirant parti des approches de haute technologie, de basse technologie et sans technologie 
  • A augmenter considérablement le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat

Lever les obstacles pour permettre un accès à l’éducation au plus grand nombre

La pauvreté reste sans doute l’un des freins les plus importants. En Afrique subsaharienne, les enfants issus des foyers les plus riches ont trois fois plus de chances de terminer l’enseignement primaire que ceux vivant dans les foyers les plus pauvres. Ils ont également 20 fois plus de chances de terminer le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Ces dernières années, de nombreux pays de la région se sont engagés à assurer la gratuité de l’enseignement secondaire. Reste que cette mesure ne bénéficie qu’aux enfants ayant pu aller au terme du cycle primaire.

Le lieu de résidence des enfants influe aussi considérablement sur leur accès à l’éducation, souvent du fait du manque d’infrastructures en Afrique subsaharienne. Les enfants qui vivent en milieu urbain ont près de deux fois plus de chances que les enfants des zones rurales de terminer l’enseignement primaire et quatre fois plus de chances d’aller au bout du secondaire. Ceux présentant un handicap – notamment moteur, visuel, auditif ou cognitif – sont tout particulièrement vulnérables à l’exclusion. La très grande majorité n’est pas scolarisée ou abandonne prématurément.

Le rythme de développement des infrastructures accueillant les élèves et étudiants n’est pas non plus en phase avec le développement démographique. En guise de bâtiments, des paillotes et autres constructions provisoires sont partout sorties de terre, par nécessité, mais sans les conditions minimales d’hygiène, de confort et de sécurité.

Quant aux ressources humaines, de nombreux pays ont dû recruter à la hâte de jeunes enseignants que rien ne préparait au métier. Ils ont été parachutés dans des classes sans véritable formation pédagogique et sous des statuts précaires. Face au manque d’enseignants, des parents ont quelquefois été contraints d’embaucher eux-mêmes des maîtres communautaires dévoués mais non préparés, les rémunérant parfois en nature. Provisoires et fragiles, ces solutions sont peu propices à l’apprentissage.

Enfin, au-delà du manque de moyens, la pédagogie est elle aussi en question. Face à un nouveau public d’enfants, dont les parents n’ont pas fréquenté l’école et ont déjà fort à faire, les pédagogies n’ont pas été suffisamment adaptées à l’environnement local (langue, culture, etc.). Les thèmes d’apprentissage sont souvent déconnectés de la réalité des enfants et les calendriers scolaires ne sont pas en phase avec les activités communautaires, comme les saisons agricoles, durant lesquelles les enfants viennent souvent en aide à leur famille. Autrement dit, le modèle uniforme de l’école n’a pas su s’adapter aux besoins de nouveaux publics.

Lever les obstacles de l’employabilité

Alors que le développement des compétences techniques et professionnelles occupe une place importante dans l’agenda Éducation 2030 des Nations Unies, les dispositifs africains d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) ne sont pas encore à la hauteur des enjeux. D’ici 2030, environ 100 millions de jeunes entreront sur le marché du travail en Afrique. Cela représente chaque année plus de 10 millions de jeunes demandeurs d’emploi. Cette déferlante démographique peut devenir une opportunité si le continent parvient à relever le défi de l’employabilité. En effet, le développement de l’Afrique est conditionné par une amélioration du niveau de qualification des jeunes et par l’acquisition de compétences en adéquation avec la demande économique et les transformations sociétales.

Les programmes de formation, souvent trop généraux, ne répondent pas forcément aux besoins en compétences des pays. Souvent éloignés des milieux professionnels, les collèges et lycées techniques n’accordent pas suffisamment de place aux travaux pratiques et aux stages en entreprise. Pour assurer une transition formation emploi efficace et durable, l’accent doit être mis sur la formation en situation de travail.

Pour relever le défi de l’employabilité des jeunes en Afrique, l’EFTP doit répondre aux enjeux spécifiques des économies locales. Mobiliser des acteurs locaux, et en particulier des entreprises privées, est donc fondamental. Cela signifie que les institutions en charge de l’EFTP doivent rester en prise avec les réalités territoriales et les besoins intrinsèques exprimés par le terrain.

L’enjeu pour les années à venir consiste donc à redéfinir les rôles des acteurs publics et privés dans le développement et la mise en œuvre de l’offre de formation pour renforcer cette coopération incontournable et essentielle. Prenant en compte tous ces éléments, l’EFTP contribuera à restructurer l’économie africaine, à créer des emplois dans des métiers d’avenir et à innover.

Les expertises développées par le Cabinet


Afin d’améliorer les conditions permettant un accès universel et équitable à l’éducation, et de favoriser l’employabilité des jeunes entrants sur le marché du travail, le Cabinet Pod One – DHBC apporte son savoir-faire sur les expertises suivantes :

  1. Enseignement à distance pour les cycles primaires et secondaires
  2. Enseignement à distance pour les cycles universitaires
  3. Insertion professionnelle et employabilité
  4. Fournitures d’équipements pédagogiques

1. Enseignement à distance (dans le primaire et le secondaire)

  • Nous développons des partenariats permettant un droit d’accès à du contenu pédagogique (MOOC) déjà créé, ou initions la création de nouveau contenu éducatif.
  • Nous apportons des solutions adaptées à une diffusion de contenus via la TNT au plus large public possible.

2. Enseignement à distance (Universités)

  • Nous fournissons un cadre stratégique et méthodologique afin de construire les outils indispensables à la mise en oeuvre d’un accès à un Environnement Numérique de Travail (ENT).
  • Nous accompagnons la création ou le développement des Universités virtuelles, aussi bien au niveau de la fourniture des équipements indispensables que de la fourniture de solutions pédagogiques.

3. Formation et insertion professionnelle

  • Nous intervenons auprès des associations de secteur, notamment Télécom, pour mettre en oeuvre des initiatives autour de la formation professionnelle adaptées aux besoins réels du marché du travail.
  • Nous concevons avec ces associations des formations courtes, préqualifiantes ou avancées, qui s’adressent aussi bien à des jeunes adultes ciblés qu’aux salariés d’entreprises du secteur et leurs différents sous-traitants.

4. Fourniture d’équipements informatiques

Nous identifions des fabricants et distributeurs d’équipements nécessaires au déploiement massif de la E-éducation (écrans interactifs, matériel informatique), négocions des tarifs groupés et proposons des solutions de financement pour leur acquisition (leasing, dons..).